C'était donc mon premier UTMB du 29 au 31 août 2008.
Nous étions quelques 2500 coureurs au départ
de cet ultra trail, sixième édition du genre, et qui a réussi à s'imposer comme
une référence dans ce domaine.
Le cadre mythique explique pour partie ceci, mais
l'organisation sans faille (merci les bénévoles !) a
aussi probablement contribué à la réputation de
cet événement de la course nature, en témoigne
la vitesse à laquelle les inscriptions se sont effectuées
dès janvier (2500 places évaporées en... 9
minutes ! un sprint avant un ultra...).
Le parcours 2008
Pour la deuxième fois consécutive,
l'inscription était conditionnée à la
participation préalable à une ou plusieurs épreuves
« qualifiantes » : une course de plus de 100
km ou deux de plus de 70 km.
J'entrais pour ma part dans la deuxième catégorie
au jour de l'inscription, avec deux participations au trail des
Templiers en 2006 et 2007, ainsi qu'à la SaintéLyon 2007.
Ces barrières à l'inscription ont permis
de faire remonter le taux de « finisher »
franchissant la ligne d'arrivée dans les 46 heures imparties
de 15/20 % des inscrits lors des premières éditions à 45/55 %
ces deux dernières années.
Gageons que l'on atteint ici un palier de progression ;
les conditions étaient en effet idéales pour cette
édition 2008 (temps magnifique, même si un peu chaud le
samedi après-midi), comme elles semblaient l'être en
2007. Cependant, le nombre de paramètres à maîtriser
pour finir une telle course se trouve démultiplié par
rapport à une course « classique » comme
le marathon, ou comme d'autres trails courus sur des distances et des
dénivelés plus standards. On peut citer sans
exhaustivité : l'impossibilité de s'entraîner sur
une distance équivalente et/ou sur un dénivelé
équivalent ; la gestion de l'alimentation ; la capacité
de dépasser les coups durs (difficilement évitables sur
40 h) ; le moral ; le sommeil ; les blessures « inconnues
au bataillon » ; les ampoules bénines susceptibles de se transformer en plaies béantes ; etc...
Quelques données d'entraînement
En version Claire Chazal ou FR3...
Plus intéressants (en anglais à droite)...
Et plus ironique...
Dans le désordre, merci à...
et bien sûr tous ceux sans lesquels ce magnifique trail n'existerait pas :